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Le kiosque des illusions
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24 décembre 2009

Allez comprendre ce qui pèse sur mes mots à les

Allez comprendre ce qui pèse sur mes mots à les empêcher de vivre. Le taire et la parole sont finalement les versants d'un même regard bleu.

Sur ces pages que je tourne ce soir je croise ceux d'entre vous qui se sont rencontrés sur ma valse, au détour de mon kiosque...ces liens crées qui ont pris leur envol c'est le bonheur que je m'offre aujoud'hui.

Sous les doigts de la pianiste des suites de Haendel vibrantes et passionnées pour vous souhaiter le meilleur en ces jours de fête.

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Commentaires
P
"Qui tait la vaste parole?" était le titre d'un recueil de poèmes d'un ami poète ... Comme quoi, silence et poésie ! Mais je suis heureuse que la poésie de tes mots sorte du silence, Kloëlle.
K
L'intensité les deux l'ont sans aucun doute...mais la pédale, le légato.<br /> Petite anecdote puisque j'ai entendu Mlle Arodaky en concert il y a une quinzaine de jours: elle a joué sur une petite chaise de bois sans doute guère différente de celle de M Gould.
P
Gould pour moi jouait à fleur de peau, dans la variation rythmique et d'intensité. Il se tenait avachi sur le clavier, et chaque note devait lui coûter sans qu'il n'en paraisse rien. D'autres surplombent l'instrument et martèlent en laissant tomber leurs mains.<br /> En tout cas, elle me fait le même effet :)<br /> Ces musiques anciennes sont écrites simplement, toutes notes égales dans le rythme. Jouées littéralement elles sont chiantes comme la mort. Pourtant certaines notes sont plus importantes que d'autres, des piliers dans le contrepoint, et l'interprétation permet par ces variations infimes de laisser désirer telle ou telle note, et d'escamoter les autres qui ne sont la que pour nous emporter.<br /> C'est aussi une musique avec peu d'accords, l'harmonie est déroulée en arpèges au lieu d'être plaquée comme chez Beethoven ou Liszt, je pense que cela la rend plus accessible, plus "écoutable", et permet de donner à chaque note sa place, une musique ou il n'y a jamais "trop de notes" comme le film Mozart fait dire probablement injustement à Salieri.
K
Tiens c'est étonnant ce que tu écris...Pour moi Gould a un jeu déshabillé de tout affect et Racha Arodaky emprisonne ses notes dans l'émotion.
P
J'écoute http://rachaarodaky.fr/ et je suis ravi.<br /> Elle joue Haendel comme Gould joue Bach, étonnant !<br /> <br /> Les mots se reposent ? qu'ils se reposent donc tout leur saoul. Je te souhaite plein de bonnes choses en attendant.
Le kiosque des illusions
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