Assise devant l'ordinateur. La tension de la
Assise devant l'ordinateur. La tension de la journée s'échappe, lourdement. J'aimerais raconter mais les mots s'écoulent entre mes doigts. Je bois une gorgée de jus de framboise. Je demande aux enfants de se laver les dents soigneusement. Ils rechignent et je ne me lève pas. Assise devant l'ordinateur. Je voudrais que le clavier vienne puiser dans ma tête les phrases en devenir, prêtent à s'offrir. - Bois moi ! Je lui dirais et vous découvririez le texte, beau, simple, lisse à l'image de ce qu'il est en moi.
Promis, plus tard je vous dirais: "Terre et cendres" d'Atiq Rahimi et la rencontre avec l'auteur simple, modeste. La poésie de William Cliff, forte, brûlante. Les peintures de Bruce Clarke saisissantes. Les calembours, la poésie de l'absurde et de la dérision de Verheggen, le talent de Sclavis et de Bonnaffé. Promis, je vous dirais, mais plus tard quand les promesses de fleuves auront retrouvé la chaleur de mes mains.